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Elément d'un cadre en fer de la Tène finale à Vienne (Isère)

[article]

Année 1982 15 pp. 161-174
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Page 161

ÉLÉMENT D'UN CADRE EN FER DE LA TÈNE FINALE À VIENNE (ISÈRE)

Le catalogue des collections antiques du Musée de Lyon, publié par le Dr A. Comarmond en 1857, décrit parmi les objets en fer, sous le n°35, la pièce suivante (1) :

« Débris de machine en fer, trouvée dans le Rhône, vis-à-vis Vienne, sur lequel nous n'osons émettre aucune espèce d'opinion. Voici tout ce qu'en dit Artaud dans sa notice sur le Musée de Lyon : « un gouvernail en fer, trouvé à Vienne dans le Rhône ». D'après la forme de cet instrument, nous ne pouvons penser qu'il ait pu servir de gouvernail. Il est composé d'une bande coudée, semblable à la lame d'un hachoir pour la paille; une des extrémités se termine par une tige ronde en forme de manche; l'autre est traversée par un piton à double rivet et se termine en se bifurquant, à la manière des cornes d'une tête de bœuf; chaque bout de corne est armé d'une espèce de pommeau en bronze. Au niveau de cette bifurcation, on voit une plaque en fer à deux branches, qui se replient à la base des cornes citées; on aperçoit aussi vers cette partie un débris de chaîne en fer qui s'y trouve appliquée et noyée dans un ciment calcaire ferrugineux. Nous laissons à nos lecteurs le soin de déterminer ce débris; il est fortement oxidé (sic) dans toute son étendue. (Ancien Cabinet de la Ville).

Longueur : 1,25 m. Largeur de la bande : 6,4 c. Poids : 6,470 k »(2).

A une exception près (3), cet objet semble avoir échappé jusqu'ici aux observateurs qui ont pu le rechercher dans les collections lyonnaises depuis le xixe siècle. C'est à l'occasion de reclassements récents (4) que nous avons pu le retrouver et nous en présentons ci-dessous une étude détaillée.

1 . - Description

L'objet semble complet; il se compose d'une grande tige de fer, d'abord de section ronde, épaisse de 20 mm sur 335 mm environ, puis de section plate, épaisse de 16 mm sur le dos externe, mais plus mince vers l'intérieur, où l'épaisseur de la barre passe de 10 à 6 mm environ, en remontant vers le haut. Rectiligne sur environ 550 mm, cette barre s'incurve jusqu'à former un angle droit et vient se terminer à 340 mm de l'aplomb de la grande tige verticale. Le tout a été obtenu à chaud, par forgeage et si la surface du métal montre effectivement des traces de corrosion qui ont dû faire disparaître une part appréciable de matériau, le poids de l'objet montre assez que le fer n'est pas attaqué en profondeur et que l'ensemble garde en grande partie la solidité recherchée, semble-t-il, par l'artisan (fig. 1).

(1) Je tiens à remercier M. Amable Audin, Conservateur du Musée de la Civilisation Gallo-romaine de Lyon, qui m'a donné toutes facilités pour étudier cette pièce au Musée; à Vienne, M. Gabriel Chapotat m'a apporté le concours bienveillant de son savoir et de ses encouragements.

(2) A. Comarmond, Description des antiquités et objets d'art contenus dans les salles du Palais des Arts de la Ville de Lyon, Lyon, 1855-1857, p. 422.

(3) Celle de J. Déchelette, cf. infra, p. 164.

(4) De 1974 à 1976, les collections lyonnaises, qui étaient jusqu'alors entreposées dans l'ancien Palais Saint-Pierre, place des Terreaux, furent réparties entre le Musée des Beaux-Arts et le nouveau Musée de la Civilisation Gallo-romaine, ce dernier recevant les objets trouvés sur le territoire gaulois; ce déménagement fut à l'origine de quelques « re-découvertes » spectaculaires, dont celle de cet élément de cadre celtique.

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